Allonger et diversifier les rotations est un point clé cité dans les leviers d'actions à mettre en place par le plan écophyto pour réduire l'usage des produits phytosanitaires de 50% d'ici à 2018.
L'importance des rotations longues et diversifiées
Quelques repères agro-économiques :
Culture |
Charges directes |
Rendement |
Prix à la tonne |
Marges directes simplifiées |
Remarques |
Maïs irrigué |
1550 €/ha* |
13 T/ha 11T/ha |
150 €/T |
400 €/ha 100€/ha |
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Maïs sec |
1100 €/ha* |
9 T/ha 8T/ha |
150 €/T |
250 €/ha 100€/ha |
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Soja F irrigué (Artix) |
949 €/ha |
4,2T/ha |
340€/T |
479€/ha | |
Soja F irrigué (Artix) |
977 €/ha |
3,2T/ha |
320€/T |
47€/ha |
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Soja sec (Bordes) |
715 €/ha |
3.2T/ha |
320€/T |
309€/ha |
Gain de 120 €/ha avec semence fermière |
Triticale (Bordes) |
538 €/ha |
5T/ha |
117€/T |
47 €/ha |
Triticale derrière soja : gain économique |
Le Soja :
Le Soja prisé en alimentation animale pour ces protéines est agronomiquement très intéressant par sa capacité de fixer l'azote atmosphérique, par sa participation à l'amélioration de la structure du sol. Récolté généralement avant le maïs, il permet d'étaler les travaux agricoles. Il est économe en intrants, diversifie la rotation et réduit les maladies et les ravageurs. Il est donc le candidat idéal en zone de monoculture de maïs
Le colza :
Le colza est une culture qui occupe le sol 10 mois sur 12 (de septembre à juin). Cela en fait une excellente pompe à nitrate en automne et hiver, permet de freine la reproduction des adventices à cycle hivernal ou printanier et limite le développement des annuelles. De plus, il confère une bonne structure du sol pour la culture suivante. La maitrise des adventices et des maladies des céréales à pailles permise par le colza en fait un atout dans la rotation.
Le Tournesol :
Le tournesol est peu exigeant en intrants et valorise tous les types de sol. Il peut s'adapter aux sols séchant superficiels. Son implantation profonde lui permet de puiser 50% de ses besoins en azote dans la fourniture du sol et de valoriser les sols séchant superficiels en exploitant les réserves disponibles dans chaque horizon du sol. Il permet de lutter contre certaines graminées et de rompre le cycle des maladies des céréales (fusariose, piétin, etc ).
Voici un calcul des charges et des marges envisageables à la suite d'une MAE conversion prairie dont la production n'est pas valorisée
Investissement (Simulation à moindre frais) |
Gain par ha |
Marge directe simplifiée |
Semis prairie : 400 €/ha (200 € travaux + 200 € semence) Broyage : 40 €/ha/an, sur 5 ans = 200 €/ha Coût sur 5 ans = 600 €/ha, soit 120 €/ha/an |
- 285 €/ha/an - Sur 5 ans = 1425 €/ha |
- 165 €/ha/an - sur 5 ans = 825 €/ha |
Pour de meilleures marges une commercialisation des foins et regains aux producteurs d'Ossau-Iraty peut être envisagées. Pour être éligible les parcelles doivent se situées dans la zone AOP c'est à dire dans le 64 en rive gauche de l'Ousse puis du Gave de Pau, des Gaves réunis puis de l'Adour après leur confluent + la zone du Pont Long (Nord-ouest de Pau). Les foins et regains étant destinées aux brebis plus exigeantes que les bovins une certaine qualité est attendu.
Pour plus de renseignements contactez le syndicat Ossau-Iraty 05 59 37 86 61 ou bj@ossau-iraty.fr